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Les rencontres du Pari à Toulouse : les choses de l’amour
28 mars 2020 - 10 h 00 min - 18 h 00 min
Le collectif : Psychanalyse & politique
Rémi Brassié remi.brassie@gmail.com Dimitri Sakellariou dimpiersak@gmail.com
La tenue du colloque Psychanalyse et Champ Social nous a convaincu d’annuler notre rencontre de ce jour pour permettre à chacun qui le souhaite de participer à ce temps de travail et d’échange à l’université. Vous trouverez toutes les informations sur ce colloque en cliquant ici.
Les travaux de l’après-midi se dérouleront comme d’habitude, salle du Sénéchal.
14h à 16h – L‘atelier : L’amour, l’a-mur
Fabienne Guillen fabienne.guillen@wanadoo.fr
Carole Diaz interviendra sous le titre : Des hommes, des femmes, l’amour
Des hommes aiment.
Des femmes aiment.
Il y a l’amour, il y a le sexe.
Mais, il n’y a pas de rapport sexuel, comme le répète Lacan tout au long de son séminaire. Drame de l’humain: il ne peut y avoir de complétude dans la rencontre amoureuse. C’est cet impossible qui pousse le sujet vers l’analyse, avec son fantasme de le rendre possible. Lorsqu’il arrive à la fin de sa cure, s’il la pousse à son terme, il finit à la droite du tableau de la sexuation de Lacan avec un sinthome. Or, une femme peut faire symptôme pour un homme, et l’inverse n’est pas vrai nous dit Lacan, c’est un ravage. Si à la fin de l’analyse, le symptôme devient sinthome, alors, qu’en est-il du rapport amoureux? Une femme peut-elle faire sinthome pour un homme? Et l’inverse est-il possible?
D’ailleurs, que dit Lacan de la jouissance féminine?
Qu’en est-il de la satisfaction qu’on trouve à la fin d’une analyse?
Qu’en est-il de la solitude structurelle devant le féminin?
Que reste-t-il de l’amour lorsqu’il est sans objet?
16h à 18h – La mise…en commun
Elisabeth Rigal elisabeth.rigal6@orange.fr
Sophie Leo interviendra sous le titre Au pire, on s’aime ?
Un ami philosophe me disait “l’amour est irréductible au langage”. Est-il irréductible au néo-liberalisme ? S’il se joue de l'”embrouille” du sujet au prise avec sa jouissance, sa chair, son sexe, son manque-à-être pour autant il n’est peut-être pas sûr que nous puissions au moins ne pas en être dupes ? “Avec la forclusion de la castration, le rejet des choses de l’amour, le tout évaluation, la réduction des rapports entre les individus à leur valeur marchande, la logique de consommation qui anime le Discours Capitaliste, est-ce que le néolibéralisme ne serait pas une idéologie du rapport sexuel ?” (Marie-Jean Sauret, Séminaire Briques et Tuiles, Une brique slovène : « Accueillir le non rapport »).