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LES RENCONTRES DU PARI DE LACAN À TOULOUSE
juin 15 - 10 h 30 min - 18 h 00 min
Samedi 15 juin 2024
10h30 – 12h30
POLITIQUE ◇ PSYCHANALYSE
ATTENTION : lieu différent de l’après-midi : SALLE SAN SUBRA, 2 rue San Subra quartier St Cyprien
- Slavka Balat :
« L’aventure de La psychanalyse dans la Cité »
Après 9 ans de fonctionnement, je vais essayer de tirer quelques enseignements sur les effets, la fonction, le rôle et la place de l’association La psychanalyse dans la Cité (et par extension de la psychanalyse comme approche) pour ses membres mais aussi dans la Cité Saint-Gaudinoise. Pour cela, je m’appuierai sur un bref historique de l’association, sur une mini enquête menée auprès de ses membres actifs et sur une petite vignette clinique. L’envie d’extraire un enseignement a été accentuée par les écrits préparatoires pour le colloque du Pari-Psychanalyse Yetu et notamment les questions soulevées par C. Cros (Psychanalyse, produit-elle encore du transfert ? Quel espace possible pour le DA et le transfert ?), mais aussi par le chapitre « La fonction sociale de la schizophrénie » du dernier livre de M-J Sauret De la politique et de la psychanalyse : pas sans l’amour.
Depuis plusieurs années (parfois des dizaines – comme c’est le cas de l’APLS, SIC, ALEPH…) nous avons assisté à la création de plusieurs associations similaires – associant plusieurs cliniciens orientés par la psychanalyse qui tiennent à accueillir les plus démunis, marginaux et à réintroduire la psychanalyse dans « le droit/service public » ?) A quoi répond cette envie /nécessité de création de telles associations ? Est-ce parce que, même si de nombreux psychanalystes libéraux pratiquent des prix « adaptés », les plus démunis n’osent pas s’y aventurer ? Est-ce l’exclusion de la psychanalyse des institutions, des médias, de la place publique qui pousse à inventer d’autres chemins (via l’invention de nouveaux dispositifs) pour la faire vivre/exister en dehors des écoles/associations « des initiés » ?
Qu’en est-il du transfert et de la possibilité de l’émergence du discours de l’analyste dans ces associations, donc en dehors du dispositif de la cure ? C’est ce à quoi je vous propose de nous essayer en ” décortiquant ” les témoignages recueillis.
Nous poursuivrons les échanges initiés le 9 mars sous les thèmes du transfert, de l’institution et de la profanation. Il pourrait donc être question de Freud, de Lacan, peut-être de psychothérapie institutionnelle, d’Agamben certainement. Nous vous dirons plus précisément qui introduira la discussion dans les jours qui viennent.
Véronique Bonnet, Rémi Brassié, Carole Diaz, Ines Lassagne, Skevi Sakellariou, Dimitris Sakellariou et Marie-Jean Sauret
L’après-midi salle du Sénéchal comme d’habitude
L’ATELIER
Le fantasme : Usages et mésusages de l’écran
(responsable Fabienne Guillen – 06 80 15 96 86)
14h – 16h
- L’atelier invite Nicolas Guérin à nous présenter son livre paru chez érès dans la série Essaims : « Jacques Lacan et le cas de Pearl King », La possibilité d’une psychanalyse
- Dimitris Sakellariou donnera la réplique à Nicolas Guérin pour animer un débat autour des questions cruciales que soulève ce livre sur le transfert et la direction de la cure dans la psychose.
LES COMMUNS
La psychanalyse face aux problèmes cruciaux de notre temps
(responsables Hélène Seguin – 06 86 56 11 02 – Rémi Brassié et Dimitris Sakellariou)
16h – 18h
Discussion tous ensemble sur le format à donner, l’an prochain, à nos journées de Rencontres du Pari à Toulouse et le choix d’un nouveau thème pour la séquence de l’Atelier.
Entrée libre
Samedi 10h30 – 18h à TOULOUSE
MATIN: Salle San Subra
2 rue San Subra
31300, Toulouse
APRES-MIDI : Salle du Sénéchal
17 rue de Rémusat (métro Capitole)
31000, Toulouse
Entrée libre