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LES RENCONTRES DU PARI DE LACAN À PARIS
juin 22 - 14 h 00 min - 18 h 00 min
14h-16h
LA REALITÉ, séminaire de Pierre Bruno
PIERRE BRUNO
Freud a construit le binôme d’une réalité dite matérielle, qui implique une perte, et la réalité psychique, conçue comme « dédommagement » de cette perte. Lacan a introduit la catégorie du réel, qui s’affirme dans les impasses de la logique, précisément dans l’impossibilité pour la structure de se recouvrir elle-même.
Qu’en est-il alors pour lui de la réalité ?
Pierre BRUNO interviendra sous ce titre : Suite de la leçon 8
Argument :
” Nous sommes partis, avec Lacan dans la logique du fantasme, du quadrangle de l’aliénation. Dans un premier temps j’ai parcouru le côté horizontal, du point initial du ou bien je ne pense pas…ou bien je ne suis pas, jusqu’au pas-je du ça. Reste donc le côté descendant à partir de ce même point initial jusqu’à l’inconscient. Prenons acte que ce lieu de l’inconscient ne peut constituer une réponse satisfaisante à l’impératif freudien : Wo Es war soll Ich werden. En effet, tant le pronom personnel (je) que le substantif (moi) sont impropres à cette fonction qui serait celle d’un vrai sujet de l’acte ou d’un vrai sujet de l’inconscient, si l’on suit la distinction que fait Lacan dans son dernier enseignement entre le moi (Ich) et l’ego.
Quelles sont les raisons de cet échec du Ich et les moyens de le surmonter ? ”
16h30-18h
Nous allons poursuivre le débat autour du thème du futur colloque initié par la revue PSYCHANALYSE YETU et le Pari de Lacan : (Nouveaux) problèmes cruciaux pour la psychanalyse.
Les débats seront introduits par de courts exposés de :
- Dimitris SAKELLARIOU : Le transfert est-il la seule modalité de lien entre les analystes ?
- Christian CAZENEUVE : Bug
Argument du COLLOQUE
Texte préparatoire
(points de départ pour commencer à affiner ces divers problèmes)
La revue PSYCHANALYSE YETU organise, avec Le Pari de Lacan, son deuxième colloque intitulé : (Nouveaux) problèmes cruciaux pour la psychanalyse. Ce colloque aura lieu dans le 1er semestre 2025. Un collectif de huit personnes est chargé de sa préparation. (Le collectif est composé de : Isabelle Espérou, Anne-Sophie Guillen, Marie-Jean Sauret et Véronique Sidoit pour la revue PSYCHANALYSE YETU ; de Christian Cazeneuve et Maria Triantafillydou pour le Pari de Lacan ; de Marc Lescanne pour la Délégation du Pari de Lacan).
Ce texte fait suite à la présentation plus détaillée des Rencontres de Paris du 7 octobre dernier. Il a pour objectif principal d’inviter qui le souhaite à faire part de son questionnement relatif aux « (Nouveaux) problèmes cruciaux pour la psychanalyse » sous la forme d’écrits assez brefs qui seront diffusés sur une liste spécialement créé. Ces écrits prépareront les moments de débats, en présentiel ou en visio-conférence, qui jalonneront la préparation des journées au cours de l’année 2024.
Malgré le titre du colloque choisi, il ne s’agit pas de la lecture du séminaire éponyme que Lacan a livré en 1964-1965, Problèmes cruciaux pour la psychanalyse, mais de recueillir l’émergence du nouveau tout en restant dans le champ de la « psychanalyse vraie » (Lacan, 1958).
L’argument du colloque est le suivant : « LA psychanalyse n’existe pas. C’est, au mieux, un paralogisme, à savoir un ratage dont peut advenir une satisfaction, à condition déjà qu’elle soit effeuillée au un par un. Tel « l’innommable » de Beckett, l’analysant est l’inventeur perpétuel : il ne peut dire et donc continue. Un psychanalyste est là, ou pas, pour l’aider contre à mettre un point final à son roman. Entre temps, dans les lignes et les blancs de son dit, se dressent, toujours infranchissables d’abord, les obstacles que Lacan a nommés, en 1965, « Problèmes cruciaux ». Ne pas s’en détourner requiert et juge la seule qualité qui vaille : persévérance. Cependant, pourquoi « nouveaux » ? Les accolades de la parenthèse ne sont ni des mots, ni des lettres, mais des tatouages qui invitent à prendre acte de ce qu’un dit est (pléonasme) toujours neuf. Pourquoi les terrestres (pour l’instant) s’habillent-ils, se tuent-ils, se droguent-ils, s’aiment-ils – ou elles aussi bien ? Comment, de ce cadran astral, une fois les étoiles remises à leur place, peut-on créer sa perspective ? »
Chaque partie de cet après-midi (14h-16h et 16h30-18h) donnera lieu à échanges et débats.
L’accès est libre, aucune inscription n’est requise.
Samedi 14h – 18h à PARIS
Institut Protestant de Théologie
83 boulevard Arago, 75014 Paris