LES RENCONTRES DU PARI DE LACAN À TOULOUSE

Imprimer ou télécharger le texte

Le samedi 07 décembre 2024, salle du Sénéchal, 17 rue du Rémusat, (métro Capitole)

POLITIQUE et PSYCHANALYSE

10h30 – 12h30

coordonnée par Véronique Bonnet, Rémi Brassié, Carole Diaz, Ines Lassagne, Dimitris Sakellariou, Skevi Sakellariou et Marie-Jean Sauret

« Une psychanalyse ne peut être étanche à ce qui trame monde. C’est à cette porosité que nous invitons quiconque souhaite parler de politique, pas sans psychanalyse. »

Dimitris Sakellariou reprendra et poursuivra le travail qu’il présente à la rencontre du Pari à Paris le 30/11/24 sous le titre « aliénation en psychanalyse et aliénation en politique » (dans le cadre de la préparation du prochain colloque que la revue PSYCHANALYSE YETU et le Pari de Lacan proposent en mai 2025 sur les Nouveaux problèmes cruciaux pour la psychanalyse). Nous invitons d’ailleurs chacun à se connecter en visio à cette séance parisienne ou mieux, à s’y rendre. A partir de cet exposé sur l’aliénation, nous pourrons envisager entre autres choses comment un concept psychanalytique pourrait également servir la pratique de la politique.

L’ATELIER

14h – 16h

coordonné par Fabienne Guillen

Le « choix » du sexe (Dés-orientation sexuelle)

Christine Larroque interviendra sous le titre : « Catherine Millet, son invention pour se faire un corps » Le sexe peut-il faire bord au corps ?

        Mon travail s’articule autour de l’œuvre littéraire de Catherine Millet. Avec La Vie sexuelle de Catherine M. publié en 2001, qui a marqué le début d’une tétralogie autobiographique, Millet a provoqué un grand retentissement en exposant son corps et sa sexualité. Son œuvre dépasse sa recherche de vérité pour nous enseigner sur une manière singulière de se construire un corps et d’en jouir. Son corps, elle le reçoit des autres. Elle en trace les limites à travers les relations sexuelles, mais aussi via le dispositif photographique orchestré par son mari, Jacques Henric, et par son regard de critique d’art, qui trouve également des « bords » dans les œuvres qu’elle contemple. Je propose d’explorer un fil que je formule comme une question adressée autant à vous qu’à moi-même : Le sexe peut-il constituer un bord du corps ? Je vous propose enfin de (re)lire La vie sexuelle de Catherine M., (si possible la version de poche précédée d’un texte dans lequel elle s’explique sur cette œuvre : « Pourquoi et comment ? »)

Calendrier :

11/01/25

15/03/25

05/04/25

14/06/25

Entrée libre

Salle du Sénéchal

17 rue de Rémusat (métro Capitole)

31000, Toulouse