La nécessité du symptôme
Auteur: GUILLEN Fabienne
La nécessité du symptôme
Introduction à notre cycle de l’année sur la question du symptôme
Fabienne Guillen
Quand Lacan s’attèle à la tâche de transmettre la psychanalyse dans le contexte postfreudien de l’époque, son premier geste est de revenir sur les pas de Freud pour tenter de saisir l’esprit de cette découverte inouïe que nous devons au pionnier de la psychanalyse. Son souci va être, comme il le dira plus tard, d’extraire le dire de Freud. Ainsi, pouvons-nous comprendre que si Freud est parti du symptôme pour le sortir de son acception purement médicale, simple signe d’une maladie, et en faire une énigme à déchiffrer, un message de l’inconscient, Lacan va plutôt s’attacher, dans un premier temps à rendre raison de la présence récurrente dans la vie humaine de ces phénomènes énigmatiques, embarrassants, récidivants que sont les symptômes psychiques. Du coup, il ne s’attaque pas directement, à l’instar de Freud, à la question du symptôme dont il ne fait même pas un concept fondamental dans son séminaire XI sur Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, mais s’attache, comme il le dit lui- même à remettre la psychanalyse sur ses pieds pour qu’elle puisse répondre de la bonne façon aux symptômes qui amènent un sujet à un psychanalyste. Langage et structure, imaginaire, symbolique et réel comme les trois constituants de la vie psychique, demande et désir à ne pas confondre, mensonge et vérité, fantasme et délire, le phallus comme signifiant princeps et non comme objet, transfert, interprétation et direction de la cure… autant de questions et de réponses que Lacan développe dans ses premiers séminaires et ses écrits, qui nous permettent de mieux cadrer la notion de symptôme dont il précise toujours plus les contours. Disons tout de suite pour ne pas ménager le suspense qu’il faudra attendre longtemps, 1975-1976, où il nommera
« Joyce, le symptôme » pour que Lacan donne à ce concept une place prévalente et inexpugnable dans ce qui constitue le propre de l’homme, la singularité de sa subjectivité, sa seule identité. Si bien que son dernier mot sur la fin d’une cure psychanalytique sera l’identification au symptôme, expression étonnante et complexe qu’il faut se garder de comprendre trop vite.
La nécessité du symptôme
J’ai choisi aujourd’hui d’entrer dans la question si complexe du symptôme par le biais de ce que j’ai annoncé dans le titre de notre cycle de cette année comme sa réhabilitation. J’entends par là vous sensibiliser à ce changement de perspective qui déplace la fonction du symptôme du faire signe que quelque chose cloche dans la jouissance du sujet, fonction fondamentale qui a permis à Freud d’inventer la psychanalyse, à la fonction de faire tenir ensemble les trois dimensions qui constituent le psychisme humain, celles que Lacan a nommées le Réel, le Symbolique et l’Imaginaire. Lacan donne donc au symptôme dans son dernier legs une fonction de nouage. Ce déplacement de la fonction du symptôme renverse singulièrement l’appréhension que l’on a du symptôme, et du coup la direction de l’opération analytique.
Relevons le paradoxe qui existe entre le fait qu’un sujet vient à l’analyse dans l’espoir d’en finir avec ses symptômes qui l’empêchent de se satisfaire de sa vie, et qu’il finirait cette même analyse sur ce que Lacan appelle dans son ultime conception de l’issue de la cure « une identification au symptôme » à partir de son étude du cas Joyce. Le séminaire sur Joyce se situant dans les années 1975-1976, je vais quant à moi, me reporter un peu en amont, dans les années 1971-1972 où Lacan a mené en parallèle deux séminaires qui se répondaient, son séminaire habituel intitulé de ce titre un peu énigmatique « … ou pire » et quelques conférences à la chapelle de l’hôpital Sainte-Anne à l’adresse des internes en psychiatrie sous le titre « Le savoir du psychanalyste ». Lacan va essayer au cours de cette année-là de fonder ses fameuses formules de la sexuation grâce à l’outil que constitue la formalisation logique des mathématiques initiée par Gottlob Frege.
C’est pourquoi je vous propose un petit détour par cet homme qui vécut entre 1848 et 1925, et fut tout à la fois le fondateur de la logique des mathématiques, mais aussi le fondateur d’une nouvelle discipline « la philosophie du langage » dont les successeurs seront Russel, Wittgenstein, Canap et bien d’autres. Il poursuivit sa vie durant, une seule question, le fondement de l’arithmétique. On lui doit la première définition satisfaisante du nombre cardinal et en particulier, comme nous allons voir, le fondement du Un à partir du zéro. Il construisit ensuite la logique de la suite ordinale des nombres. On lui doit également une théorie formelle des ensembles avec la précieuse notion de l’ensemble vide. Il établit enfin les rudiments de la syntaxe logique en proposant la notion de fonction, équivalente pour lui à celle de concept logique, saturée ou non par un argument : f(x). Cette avancée mit fin à la logique aristotélicienne et à l’ontologie attenante en permettant de différencier deux niveaux, celui de l’être qui ne tient qu’au discours, et celui de l’existence qui ne dépend que du fait de trouver ou non un objet qui réponde à la fonction ou au concept. Ceci n’est pas sans résonner pour nous avec la distinction que Freud a amenée entre le jugement d’attribution qui est préalable et n’est qu’un fait de dit, et le jugement d’existence qui est second et vérifie s’il se trouve un objet dans la réalité qui réponde au jugement d’attribution. Enfin, on doit à Frege un regard neuf sur les langues bien faites, ainsi que la distinction entre sens et dénotation que nous laisserons pour aujourd’hui de côté.
Ainsi, Frege fut mathématicien, logicien, philosophe et linguiste. Ça peut permettre de comprendre pourquoi Lacan, poussé sans doute aussi par les philosophes qui l’entouraient, a été amené à se servir de cette pensée forte pour tenter de faire démonstration de son expérience d’analyste. Devenue capable d’énoncer ses principes grâce à des connecteurs logiques et ses règles de déduction, la logique frégéenne rompit son allégeance vis-à-vis des langues naturelles.
Par ces formules de la sexuation, Lacan tente donc de rendre compte de la répartition sexuelle des êtres parlants entre deux ensembles de structure très différente organisés par une seule et même fonction, la fonction phallique. Toute la difficulté est bien là, déjà soulevée par Freud qui pensait qu’il n’y a qu’une seule libido masculine : il n’y a qu’une fonction dans le langage pour rendre compte du sexe, la fonction phallique. Mais, si Lacan fait un pas supplémentaire par rapport à Freud, c’est de ne pas en rester à l’idée qui est celle du névrosé, que les hommes seraient ceux qui ont le phallus et les femmes celles qui ne l’auraient pas, mais qu’ils ont tous les deux un rapport certain bien que différent à la fonction phallique. Il y aurait d’un côté l’ensemble fermé des hommes soumis à l’universel de la fonction phallique c’est-à-dire la fonction castration, et, de l’autre côté, l’ensemble ouvert des femmes qui ne peuvent donc prétendre à aucun universel, mais qui, en contrepartie, ne sont pas-toutes soumises à la fonction phallique. Cela ne marque pas leur jouissance d’un moins mais plutôt d’un plus, d’un supplément moyennant cependant une division de cette jouissance qui handicape leur identification sexuée, leur « être femme ». L’écriture de ces formules de la sexuation n’est pas l’écriture du romancier ou du poète, mais une écriture logico-mathématique. Elle permet à Lacan de préciser que la célèbre formule qui a choqué tant d’esprit « Il n’y a pas de rapport sexuel » ne veut pas dire que les hommes et les femmes ne se retrouvent pas dans un lit pour copuler, mais qu’entre leurs jouissances respectives, on ne peut établir aucune relation logique inscriptible. Dès lors, il convient de dire : « Il n’y a pas de rapport sexuel qui puisse s’écrire en logique ». C’est ainsi que je comprends que Lacan puisse dire à la fois que, seule la fonction phallique soit à même d’ordonner la différence des sexes, tout en constituant un obstacle au rapport sexuel.
La découverte de Freud consiste à avoir dégagé le symptôme d’une causalité purement médicale pour dire qu’il venait faire signe d’un dysfonctionnement radical dans la sexualité humaine. Il va de soi que cette radicalité ne s’est imposée à Freud qu’après une longue expérience de la psychanalyse puisqu’au début de sa découverte il espérait obtenir une éradication des symptômes. Mais il finit par se rendre à ce constat que toute activité sexuelle laisse le sujet sur une part irréductible d’insatisfaction. On peut situer dans la pensée freudienne ce tournant de la contingence du symptôme à sa nécessité (Freud parlait de son insistance irréductible) autour de son incroyable hypothèse de la pulsion de mort qu’il assoit notamment sur deux faits cliniques auxquels il se heurte dans la conduite de ses cures. Il s’agit du phénomène de la répétition d’une part, et de la réaction thérapeutique négative d’autre part, c’est-à-dire d’un regain voire d’une aggravation du symptôme malgré une élucidation complète par le sujet de ses coordonnées symboliques.
Je vais m’en tenir dans ce premier développement à commenter la leçon du séminaire … ou pire prononcée par Lacan le 19 janvier 1972, qui a éclairé pour moi une expression qui m’était toujours restée un peu énigmatique : « Il n’y a pas de sujet sans symptôme ».
La nécessité logique, incarnée par la tragédie de l’être parlant, est toujours le fait d’un discours, du discours analytique en l’occurrence. C’est alors que Lacan nous donne cette surprenante définition du symptôme. « Qu’est la nécessité ? » Il pose la question et il y répond ainsi : « C’est la répétition inlassable de ce bricolage qu’on appelle le symptôme qui réalise la démonstration dont se fonde l’inexistence comme préalable au nécessaire » …. « C’est l’inexistence de ce qui est au principe du symptôme, c’est la consistance même au dit symptôme, depuis que le terme, d’avoir émergé avec Marx, a pris sa valeur, ce qui est au principe du symptôme, c’est à savoir l’inexistence de la vérité qu’il suppose quoiqu’il en marque la place. Voilà pour le symptôme en tant qu’il se rattache à la vérité qui n’a plus cours. »
Vous sentez bien cette temporalité tout à fait particulière que Freud avait déjà mis en relief avec la notion de l’après-coup dans l’inscription inconsciente du trauma et que Lacan a repris en disant que le temps propre à l’inconscient est le futur antérieur. Ainsi se constitue le mouvement du sujet dans le procès analytique de reconstruction de son histoire : « Il aura été… ». Le symptôme, comme répétition pose deux questions :
Qu’est-ce qui se répète ?
Pourquoi ça se répète ?
Je propose à notre discussion cette réponse : ce qui se répète, c’est la jouissance phallique en tant qu’elle est la jouissance du signifiant tout seul, la jouissance du « un », du S1 sous lequel le sujet est venu s’assujettir. On ne peut saisir ce qu’est la signification du phallus que si l’on comprend que ce que le phallus dénote, c’est le pouvoir de signification. Lacan y insiste dans ce séminaire, la signification du phallus est un exemple de génitif absolument équilibré dans le sens où la signification du phallus équivaut à dire que le phallus, c’est la signification comme telle.
Mais alors, pourquoi est-ce que ça se répète ? C’est que cette répétition du « un » comme nécessaire fait surgir dans l’après coup l’inexistence, l’inexistence de la jouissance qui conviendrait au rapport sexuel. Cependant, « attention ! », nous dit Lacan, l’inexistence n’est pas le néant qui est le contraire de l’être, l’inexistence est un nombre, c’est le nombre zéro. Ainsi, Lacan recourt-t-il à Frege qui a été conduit à fonder le nombre un sur le concept de l’inexistence, c’est-à-dire du zéro.
Frege définit ainsi le nombre zéro : 0 est le nombre cardinal qui appartient au concept « non identique à soi-même » puisque rien ne tombe sous ce concept. Il n’est peut-être pas inutile de rappeler que Lacan fait de ce concept la caractéristique même du signifiant. Cette définition du zéro implique qu’un concept dans l’esprit de Frege peut exister même s’il ne subsume aucun objet. C’est ainsi qu’il ouvre la voie à l’ensemble vide. Il se met de ce fait en rupture avec la logique classique qui considérait comme contradictoires des concepts tels que : « le fer en bois » ou « le cercle carré ». Après avoir ainsi défini le zéro, Frege examine alors le concept « identique à zéro ». Si on examine ce concept, on voit que zéro tombe sous ce concept. Par contre, sous le concept « identique à zéro, mais non identique à zéro », aucun objet n’est subsumé, en sorte que 0 est le nombre cardinal qui lui appartient. Nous avons donc un concept « identique à zéro » et un objet 0 qui tombe sous ce concept dont on peut dire : le nombre cardinal qui appartient au concept « identique à zéro » est identique au nombre cardinal qui appartient au concept « non identique à zéro ». Le nombre cardinal qui appartient au concept « identique à zéro mais non identique à zéro » est 0. D’après notre définition, le nombre qui appartient au concept « identique à zéro » suit immédiatement 0 dans la suite naturelle des nombres. Si nous posons par définition : 1 est le nombre cardinal qui appartient au concept « identique à zéro », nous pouvons exprimer la dernière proposition comme suit : 1 suit immédiatement 0 dans la suite naturelle des nombres.
En somme, nous sommes en droit de dire avec Lacan que 1 est le nombre qui nomme 0. Nous pouvons dès lors comprendre pourquoi il peut avancer dans cette leçon du 19 janvier 1972 que Frege a été conduit à fonder le nombre 1 sur le concept de l’inexistence et comment il fomente cette expression à première vue énigmatique « y a d’l’Un ». Lacan insiste sur ce fait qu’ainsi Frege régresse jusqu’à l’idée du concept en tant que vide, qui est non pas celui du néant puisqu’il est concept, mais celui de l’inexistant. Le concept « identique à zéro » donne un nombre différent de ce qu’il en est du zéro défini comme « non identique à soi-même ». Entre 0 et 0, pas de différence ! Mais c’est sur ce « pas de différence » que Frege entend fonder le un. Lacan insiste en nous disant que ce n’est pas tant de la suite des nombres entiers que Frege arrive à rendre compte que de la possibilité de la répétition qui se pose d’abord comme répétition du 1 en tant que 1 de l’inexistence.
Ainsi, le sujet promu par Lacan se divise-t-il entre le zéro comme ensemble vide, et le un comme nomination de ce manque primordial. Ce un comme nom de l’ensemble vide ou nom du zéro est finalement ce qu’il faut ôter à l’ensemble à un seul élément pour obtenir l’ensemble vide, (-1) donc.
Dans son séminaire Le savoir du psychanalyste, Lacan renchérie le 4 mai 1972 :
« Je souligne, un nombre quelconque puissance un, c’est lui-même. Mais un nombre puissance zéro, c’est toujours un, pour la bonne raison très simple qu’un nombre puissance -1, c’est son inverse. La suite des nombres entiers n’est supportée par rien d’autre que par la réitération de l’un. »
Le savoir du psychanalyste n’est pas la vérité sur le savoir mais le savoir de cette vérité qui s’articule de cette pointe « Y a d’l’un et rien de plus ». Mais c’est un « Un » très particulier, celui qui sépare le Un du Deux et qui est un abîme. C’est pourquoi la vérité ne peut que se mi-dire puisqu’il ne peut s’agir que de la nomination d’un manque, d’un abîme constitutif du sujet. Quel analyste peut méconnaître ce fait dans l’écoute quotidienne des hystériques qui sont au plus près de leur statut de sujet divisé dans ce qui fait souvent le centre de leur plainte : « Je me sens nulle », « Je me sens complètement vide », et puis, « je ne suis rien » par où elles viennent mettre à la place de cette abîme, l’objet a qui est ici le rien qu’elles sont dans leur fantasme.
Pour conclure momentanément, on peut dire que le symptôme est toujours le signe d’un sujet quoiqu’il se présente bien sûr comme une énigme pour le moi. C’est d’ailleurs passé dans la conscience commune que l’incompréhension fasse signe comme symptôme puisqu’il se dit couramment dans les disputes : « va te faire psychanalyser ! ». Le symptôme a donc valeur de vérité et la psychanalyse est une tentative de traduire en paroles cette valeur de vérité. Mais ce qu’une psychanalyse amène le sujet à entrevoir, c’est que la vérité ne peut que se mi-dire puisqu’elle n’amène au jour que les S1, les signifiants maîtres, les uns qui ne constituent que la moitié du sujet, mais qui ont pour but de nommer l’autre moitié dont il est fait, cette inexistence antécédente qui n’est autre que sa jouissance indicible.
Au début de son séminaire Le savoir du psychanalyste, Lacan fait une petite parenthèse sur ce symptôme si connu qui est « l’incompréhension des mathématiques », en réponse d’ailleurs à une auditrice qui lui demandait si l’incompréhension devant ce qu’il disait, lui Lacan, constituait un symptôme. Il y répond en rappelant que la déduction logico-mathématique ne s’attache pas à la question de la vérité puisqu’elle essaie justement d’exclure le sujet pour atteindre le réel. C’est la logique par contre qui s’efforce de justifier l’articulation mathématique au regard de la vérité. Lacan en déduit que l’incompréhension mathématique n’est pas un refus de la vérité mais bien au contraire un trop grand amour de la vérité. Ce qui explique comme vous le savez peut-être déjà l’échec de la pédagogie qui a voulu mettre les mathématiques modernes au programme des tous petits qui n’ont pas supporté le vide formel qui est le propre de cet abord des mathématiques.
Pour en revenir à notre propos initial sur la nécessité du symptôme, on pourrait dire que Lacan use des fonctions logiques pour donner à la castration une autre articulation qu’anecdotique. Son idée est que le langage fonctionne d’origine pour l’être parlant, en suppléance à la jouissance sexuelle et que c’est par là qu’il ordonne cette intrusion, dans la répétition corporelle de la jouissance.
« C’est seulement au fait de parler… que puisse s’apercevoir que ce qui parle, quoi que ce soit, est ce qui jouit de soi comme corps… La psychanalyse est le repérage de ce qui s’obscurcit en compréhension du fait d’un signifiant qui a marqué un point du corps. La psychanalyse, c’est ce qui reproduit… la névrose. Cette névrose qu’on attribut non sans raison à l’action des parents n’est atteignable que dans la mesure où l’action des parents s’articule justement… de la position du psychanalyste. C’est dans la mesure où elle converge vers un signifiant qui en émerge que la névrose va s’ordonner selon le discours dont les effets ont produit le sujet. Tout parent traumatique est en somme dans la même position que le psychanalyste. La différence, c’est que le psychanalyste, de sa position, reproduit la névrose et que le parent traumatique, lui, la produit innocemment. »
Arrêtons-nous à cette citation extraite de la leçon du 4 mai 1972 du séminaire Le savoir du psychanalyste qui démontre suffisamment ce qu’il en est de la nécessité du symptôme.