Qu’est-ce que devient le sujet lorsqu’il fait la passe ?
Auteur: sans auteur
Qu’est-ce que devient le sujet lorsqu’il fait la passe ?
María Antonieta Izaguirre, Matilde Díaz Jiménez, Madelyn Ruiz. Plus-Un : Aída Sotelo (Bogotá – Colombie).
Titre : Qu’est- ce qui devient le sujet lors qu’il fait la passe ?
Ce cartel a dû travailler dans la modalité virtuelle car ses membres habitent dans quatre pays différents.
Ce cartel s’est dissout en mai 2019.
Vous pouvez lire les écrits sur la dissolution de ce cartel à la rubrique Textes issus du travail des cartels :
María Antonieta Izaguirre habite à Caracas – Venezuela : “Un cartel virtual”
Matilde Díaz Jiménez habite à Buenos Aires – Argentine : “Experiencia del cartel”
Madelyn Ruiz habite en Athènes – Grèce : “Nota de cierre”
Aída Sotelo habite à Bogotá – Colombie : “Traducir: ajustar el texto al sentido. Notas sobre psicoanálisis y traducción”
Note du 10 juin 2017
Au mois novembre 2016, nous étions déjà prêtes à faire la déclaration de ce cartel virtuel à l’APJL. Dans ce moment-là nous avons commencé à recevoir les lettres d’Isabelle, Pierre y Marie Jean et nous nous sommes arrêtées. Après une nouvelle association c’est créé, pour améliorer les conditions de la procédure et mettre la psychanalyse au chef de la politique. Nous avons discuté à propos de la dissolution de l’APJL, et nous avons décidé parier pour “faire école” avec Le Pari de Lacan. Cette déclaration en est la preuve.
Le 27 juillet 2016
Declaration de cartel à propos de la passe
Le transfert du travail travers des mers et des frontières, pour ce faire, parfois il a aussi besoin de passer d’une langue à une autre ou d’une collectivité à une autre. Quelques traductions ont précédé notre cartel virtuel hispanophone, d’ abord en transfert avec l’APJL et maintenant, avec cette déclaration nous actualisons notre transfert avec Le Pari de Lacan.
1) Nom du cartel : Qu’est- ce qui devient le sujet lors qu’il fait la passe ?
2) Les membres du cartel : nous sommes toutes des hispanophones, nous habitons très loin les unes des autres, alors, nous nous retrouvons sur Skype et nous avons choisi une structure de trois membres, plus un.
Madelyn Ruiz, habite à Athènes
María Antonieta Izaguirre, habite à Caracas Rosa Matilde Díaz, habite à Buenos Aires Aída Sotelo, habite à Bogotá (plus un)
Après quelques téléconférences, nous avons vérifié qu’il y avait le transfert de travail, nous avons accordé des rendez- vous et un nom pour notre cartel, dont la fonction tiens par voie virtuel.
3) Questions particulières :
1 Madelyn Ruiz San Juan : La passe comme un processus en cours et le binôme analyste-analysante.
Le constat qu’il n’y a pas d’analyste que le sujet rencontre à la fin de son analyse, semble être paradoxalement quelque chose d’obligé afin de faire surgir le désir de l’analyste.
Les questions que je me pose découlent du fait que Lacan revendique du non-analyste avec insistance ce que lui puisse apporter comme réponse à la question « qu’est-ce que du psychanalyste?» Donc, poussé celui-ci jusqu’aux conséquences ultimes, nous aurions parmi les versions du
non-analyste, d’un côté le sujet complètement étranger à la psychanalyse, et de l’autre le sujet qui a fini son analyse et qui a donc constaté qu’il n’y a pas de l’analyste, aussi bien qu’il n’y a pas d l’Autre qui puisse répondre pour lui, et alors, il aurait le désir de mettre en place avec son témoignage un nouveau désir. Dans l’intervalle de ces deux versions, il peut y en avoir plusieurs : le sujet qui, une fois fini son analyse, déciderait ne pas en faire l’expérience de la passe, ou par exemple le sujet qui a fait l’expérience et il n’a pas était nommé Analyste de l’Ecole. Toutes ces versions ont quelque chose à dire.
Lacan n’a jamais hésité à se mettre en position d’analysant lors qu’il prenait la parole, il savait que celle-ci est la seule façon de produire un savoir. Après la passe, les résonances de l’analyse auraient à se conserver afin de maintenir le mouvement continu entre la position de l’analysant et celle de l’analyste. Néanmoins, est-ce que l’exigence de ce mouvement, impliquerait-il un questionnement pour le sujet sur l’analyste qu’il est, en éprouvant en lui-même –au- delà de sa position d’analysant– qu’il n’y pas de l’analyste ?
Quelle est la condition qui permet au sujet, après sa destitution subjective, de continuer à assumer soi-même en tant que sujet? Le sinthome est peut-être la réponse (respuesta). Et si bien elle ne le serait pas, au moins elle serait peut-être l’enjeu, le pari (apuesta).
Mon hypothèse est que l’irréversibilité de la passe devait donc être conçu comme un savoir de se mouvoir entre ces deux positions réversibles, sans se perdre.
Madelyn Ruiz – Atenas
2 María Antonieta Izaguirre: La passe et la transmission de la psychanalyse
L’expérience de la passe oblige à réfléchir sur la spécificité de la clinique psychanalytique et la façon de la transmettre. Nous voulons interroger ce que le passage de la dimension privée à la dimension publique nous enseigne, ainsi que ses effets sur la transmission de la psychanalyse.
María Antonieta Izaguirre – Caracas
3 Rosa Matilde Díaz: Le deuil et l’expérience de la passe
Une analyse se termine lorsque l’analysant après avoir localisé son objet petit a, y renonce.
Quelle relation existe entre le deuil dérivé de la perte de l’objet a et l’expérience de la passe ?
Matilde Díaz Jiménez. Buenos Aires, Argentina.
Junio de 2017
(Plus 1) Aída Sotelo: L’humour et le surmoi dans la passe
La procédure de la passe vérifie l’émergence du désir, donc la coupure avec ce qui avait déterminé le sujet depuis son enfance. L’adolescent dans sa tentative de se passer de ses objets d’enfance, il a plein des changements d’humour. Aussi bien, affecté par le mot d’esprit, le sujet fait une certaine passe au rire (cf. Lacan, 1958). C’est le surmoi qui parle dans l’humour, dit Freud(1927), tandis que Lacan signale la « ressource a du surmoi » dans Les Noms-du-Père (1963) et lors qu’il fait sa Proposition du 9 octobre en 1967, signale le manque d’humour chez ceux qui l’avaient critiqué, car leur structure à elle c’était celle du Witz. Alors, qu’est-ce qui arrive dans ses moments de « passe » avec le surmoi ? C’est sa destitution ce qui opère changements d’humour sur le sujet?
Aída Sotelo – Bogotá D. C.
Nota del 10 de junio de 2017
En el mes de noviembre de 2016, estábamos listas a declarar nuestro cartel virtual a la APJL, cuando el 7 de noviembre las cartas de Isabelle, Pierre y Marie Jean Sauret nos detuvieron. Luego, se creó la nueva asociación para mejorar las condiciones del procedimiento del pase y poner al psicoanálisis a la cabeza de la política. Discutimos la disolución de la APJL y decidimos apostar a “hacer escuela” con Le Pari de Lacan. Esta declaración es la prueba.
Julio 27 de julio de 2016 Declaración de cartel sobre el pase
La transferencia de trabajo pasa océanos y fronteras, a veces para hacer ese tránsito necesita pasar también de un idioma a otro. Así, algunas traducciones precedieron este cartel virtual hispanohablante, en transferencia con la APJL ante la cual lo declaramos y asumimos la lectura de los textos sobre el pase.
1) Nombre del cartel: ¿Qué deviene el sujeto cuando pasa?
2) Cartelizantes que lo componen:
El cartel está constituido por hispanohablantes residentes en distantes puntos geográficos, que elegimos asumir la estructura de tres miembros más uno.
Madelyn Ruiz, participa desde Atenas
María Antonieta Izaguirre, participa desde Caracas Rosa Matilde Díaz, participa desde Buenos Aires Aída Sotelo, participa desde Bogotá (más uno)
Luego de algunas teleconferencias y verificada la transferencia de trabajo con los textos y propuestas sobre el pase que circulan por la lista de la APJL, concretamos nuestros encuentros y planes de trabajo en un cartel, cuyo funcionamiento se sostiene por vía virtual.
3) Las preguntas particulares, desde las cuales cada una se articula al cartel son:
1 Madelyn Ruiz: El pase como proceso en curso y el binomio analista-analizante
La comprobación de un sujeto en la conclusión de su análisis de que no hay analista parece ser presupuesto necesario para encontrar, paradójicamente, el deseo del analista.
Mis preguntas surgen a partir de la insistencia de Lacan en reivindicar lo que el no-analista puede aportar para entender qué es el analista. Las versiones del no-analista incluirían desde el sujeto que es completamente ajeno al psicoanálisis hasta el sujeto que, concluido su análisis y tras la comprobación de que no hay analista como tampoco hay Otro que responda por él, desea inaugurar con su testimonio un nuevo deseo. En el espacio intermedio estarían otras versiones: por ejemplo, el sujeto que concluido su análisis decide no hacer la experiencia de testimoniar sobre su cura, o el sujeto que habiéndolo hecho no es reconocido, nominado analista. Todas estas versiones tienen algo que decir.
Lacan no dudó nunca en colocarse en la posición de analizante cuando hablaba, sabía que sólo así era posible producir algún saber. Habrían de conservarse entonces después del pase las resonancias de un análisis para que permanezca ese movimiento continuo entre la posición de analizante y analista. La necesidad de este movimiento, sin embargo, ¿implicaría para el sujeto una interrogación al analista que él es, verificando en sí mismo –más allá de en su posición de analizante- que no hay analista? ¿Cuál es la condición del sujeto que, tras su destitución subjetiva, debe seguir asumiéndose como sujeto? El sinthome, si no respuesta (res-puesta), parecería ser una buena apuesta (a- puesta).
La irreversibilidad del pase tendría que entenderse entonces como un saber moverse entre estas dos posiciones reversibles, sin perderse.
Otras preguntas para un segundo tiempo de comprender:
1) El pase y la relación al Otro. Los referentes del sujeto tras la destitución subjetiva. El lugar de la familia en la encrucijada de lo real, lo imaginario y lo simbólico. ¿Qué aporta el pase, como experiencia ética y acto político, al lazo social donde la familia es legitimada y cuestionada a un mismo tiempo?
2) El pase como acto en curso y la sexuación como proceso inacabado: confluencias. El no-todo del analista, su alteridad: las consecuencias del pase en relación al proceso de sexuación.
Madelyn Ruiz – Atenas
2 María Antonieta Izaguirre: El pase y la transmisión del psicoanálisis
La experiencia del pase obliga a una reflexión sobre la especificidad de la clínica psicoanalítica y la forma de transmitirla. Queremos interrogar qué nos enseña el pasaje de la dimensión privada a la pública y sus efectos sobre la transmisión del psicoanálisis.
María Antonieta Izaguirre – Caracas
3 Rosa Matilde Díaz: El duelo y la experiencia del pase
Un análisis se termina en el momento en que el analizante, después de haber localizado su objeto pequeño a, renuncia a él.
¿Qué relación existe entre el duelo que deriva de la pérdida del objeto a y la experiencia del pase?
Matilde Díaz Jiménez. Buenos Aires, Argentina.
Junio de 2017
(Más 1) Aída Sotelo: Humor y superyó en el pase
El procedimiento del pase verifica el surgimiento del deseo, por tanto el corte del sujeto con lo que lo había determinado desde su infancia. El adolescente en su intento de abandonar los objetos infantiles, presenta múltiples cambios de humor. Del mismo modo, el sujeto afectado por el chiste realiza cierto tipo de pase que lo hace reír (cf. Lacan, 1958). Freud dice que es el superyó el que habla en el humor (1927), mientras Lacan señala la « fuente a del superyó » en Les Noms-du-Père (1963) y cuando hace su Proposición del 9 de octubre en 1967, señala la falta de humor de quienes la criticaron, ya que su estructura era la del Witz. Entonces, ¿qué pasa con el superyó en esos « pases » y en el procedimiento? ¿Es su destitución como sujeto lo que ocasiona sus cambios de humor ?
Aída Sotelo – Bogotá D. C
Tag:Cartel dissout