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Le pari de l’OUPSYPO (Toulouse)
23 mars 2019 - 9 h 30 min - 12 h 30 min
En reprenant au vol une idée germée durant le temps compté de notre groupe de travail sur la passe, ainsi que celle née du travail effectué en cartel autour de la passe et de sa transmission, je propose la création d’un groupe de travail. Groupe de travail où chacun viendrait, porté par sa propre question et soucieux d’en poursuivre le sillon creusé. Aucune obligation au tronc commun d’un thème unique. Notre groupe sera de tendance Oulipossienne. Lieu d’accueil à la surprise où la phrase de l’un pourrait se faire l’écho inspirant dans la construction de celle d’un autre, un OUvroir de PSYchanalyse POtentielle.
Le pari, s’il y en a un, sera de poursuivre sa propre question à la lumière de l’exposé qui précède. Chacun s’autorisant à parler de là où il en est. C’est de ce lieu que s’origine le précieux d’un dire par la libre construction (association) de chacun. Pas d’exposé magistral qui, selon moi, sidère la transmission (défiance avouée vis-à-vis du discours universitaire). Obligation d’un groupe au nombre réduit de participants, dix étant un maximum. Ambition pour un partage d’un modeste savoir en construction par des chemins transversaux.
A chaque rencontre, un exposant sera invité à faire une courte intervention avant l’échange collectif. Pour éviter le risque du passionnant échange dans un “entre-soi”, un scribe désigné prendra soin de noter ce qui se parle et fera un résumé servant d’introduction à la réunion suivante. Ainsi, une trace sera gardée offrant un canevas pour une transmission plus large (but avouable de ce groupe de travail). A la fin de chaque rencontre, un participant se désigne pour exposer à son tour, à la rencontre suivante, ce qui semble avoir apporté de l’eau au moulin de sa propre question. Voila ce qui pourrait être un “pousse-à-partage” d’un joyeux savoir, se risquant à penser un dispositif de transmission autre.
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Le collectif de l’OUPSYPO poursuivra ses travaux le samedi 23 mars de 9h30 à 12h30.
” Faut-il préciser que la pente de ce collectif n’est pas d’y aller d’une quête ou d’une quelconque construction d’un crin-crin conforme ou convenu. Nous aimons de la langue commune ce qui pourrait y faire hiatus. Cette musique singulière, nous l’y accueillons comme un précieux sésame. Chacun étant premier violon de là où il en est. Nous accueillons les cavatines plutôt que les lourds opéras, et si nous devons y construire une musique, peu de chances qu’elle marche au pas.
Le samedi 23 mars, j’aurai le plaisir d’introduire les travaux par le biais de “la lettre d’amour”…”
Aïssa Bakir
Le groupe est désormais constitué et est au travail. Bien que limité à 10 personnes, il peut intégrer, “au cas par cas”, une à deux personnes supplémentaires.