- Cet évènement est passé
Les rencontres du Pari à Toulouse : les choses de l’amour
3 avril 2021 - 10 h 00 min - 18 h 00 min
0h à 12h – Le collectif : Psychanalyse, politique et d’elles d’amour
Rémi Brassié remi.brassie@gmail.com Dimitri Sakellariou dimpiersak@gmail.com
L’amour est à la visée de la cure. Pour Freud, elle permet de retrouver la capacité d’aimer, pour Lacan elle ouvre à un nouvel amour. Le discours capitaliste quant à lui, “forclot les choses de l’amour” affirmait Lacan dans la conférence de Milan sur le discours capitaliste. Dès lors, n’incombe-t-il pas à l’analyste de faire valoir à nouveau (réhabiliter) les choses de l’amour dans son époque en tant que l’amour est le signe qu’un pas a été fait pour “sortir le capitalisme de soi” (P. Bruno, Lacan passeur de Marx) ? Nous ferons le pari cette année qu’à faire courir les choses de l’amour dans les discours (comme on peut soutenir le transfert dans les institutions), la psychanalyse pourrait contribuer à redonner à la politique un cap qui n’aille pas au pire. Lui permettre, comme la psychanalyse le fait pour le sujet selon Michel Lapeyre, de passer “de la croyance à la crédibilité” via le travail de l’inconscient (L’en-je lacanien 2011/1 (n° 16), p.13).
14h à 16h – L‘atelier : L’amour, l’a-mur
Fabienne Guillen fabienne.guillen@wanadoo.fr
Si l’amour fait tourner le monde, parler et écrire à flots depuis des siècles, peut-il prétendre à être autre chose qu’un mythe ? Oui, répond la psychanalyse qui fait l’expérience de « l’amour véritable » qu’est le transfert. Lacan nous donne les clés de ce nouvel amour dans le rapport du sujet à l’objet, mais aussi, ce qui est plus surprenant, au savoir. Cependant, que reste-t-il de l’amour après une analyse ? Un reste qui touche au réel, soit une suppléance à l’impossible rapport entre les sexes ? Si nous pouvons espérer sortir du sentiment comique et/ou tragique de l’amour, il n’est pas sûr que nous puissions nous en passer. Autant de questions à remettre sur le métier.
Anne-Sophie Guillen interviendra sous le titre : “L’amour brille sous les étoiles”
Kanner a été le premier, en 1943, à décrire le tableau clinique de l’autisme, à partir d’un trait pathognomonique : « l’inaptitude à établir des relations normales avec les personnes, depuis le début de la vie ». Les différents signes cliniques de l’autisme témoignent de l’embarras du sujet avec l’Autre. Nous nous interrogerons sur les rapports du sujet autiste à l’amour : est-ce un sujet qui n’a pas été suffisamment illusionné par l’amour de l’Autre ? A travers la rencontre clinique d’un adolescent autiste, nous montrerons par quelles voies/x une entrée dans le transfert est possible.
16h à 18h – La mise…en commun
Elisabeth Rigal elisabeth.rigal6@orange.fr
L’amour trans-porte le sujet, au-delà de l’ordinaire. C’est un affect au spectre très large (de l’indifférence à la haine / de l’éveil à la passion)… glissant. Nous recueillerons ce que vous en avez extrait à partir de vos groupes de travail, de lecture, cartels, mais aussi en périphérie, avec les errances propres à chacun(e) à travers le théâtre, le cinéma, la littérature… la vie.
Sophie Leo interviendra sous le titre : “L’amour du prochain”