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Les rencontres du Pari à Toulouse : les choses de l’amour
21 mai 2022 - 14 h 00 min - 18 h 00 min
Les rencontres du Pari à Toulouse : les choses de l’amour
L’atelier
L’amour,
l’a-mur
Nous vous invitons à la prochaine Rencontre du Pari à Toulouse :
Le samedi 21/05/2022, salle du Sénéchal, 17 rue de Rémusat.
- De 10 h à 12 h : Le collectif psychanalyse et politique
(Responsables : Rémi Brassié – remi.brassie@gmail.com – Dimitris Sakellariou – dimpiersak@gmail.com –)
Christine Larroque interviendra sous le titre : « Le réel de l’École inclusive »
Depuis la loi du 11 février 2005 pour « l’égalité des droits et des chances, la participation de la citoyenneté des personnes handicapées », nous assistons à un usage de plus en plus prégnant du paradigme de l’inclusion à l’École. La demande sociale et les prescriptions institutionnelles en la matière sont fortes suscitant chez les parents des attentes incommensurables.
Des « savoirs-experts », des acronymes, des dys en tout genre ont fait florès qui distinguent et classent les élèves dans des dispositifs ad hoc.
Les enseignants spécialisés sont confrontés au réel de cette école inclusive, à cet impossible qui regarde la psychanalyse.
Quelque chose est à entendre dans ce qu’en disent ces sujets et à en quoi cela concerne le lien social.
Nous proposons d’échanger avec des enseignants spécialisés de la région d’Albi rencontrés dans un espace d’écriture et d’analyse de pratiques professionnelles.
– De 14 h à 16 h : L’atelier (Responsable : Fabienne Guillen – 0680159686)
Chantal Thirion-Delabre interviendra sous le titre : ” Amour, séparation » ou « L’Un contre L’Autre ” »
J’aurais pu choisir, après deux ans d’interruption – merci à Fabienne pour sa réinvitation au travail – de modifier la question que j’avais souhaitée aborder pour ce thème toulousain ” Les choses de l’amour”. Depuis, il y a la pandémie, la guerre, autre chose encore… Finalement j’ai décidé de poursuivre, car elle traverse la pandémie, la guerre, l’autre chose encore… Je cite Freud : ” Jamais nous ne sommes davantage privés de protection contre la souffrance que lorsque nous aimons, jamais nous ne sommes davantage dans le malheur et la détresse que lorsque nous avons perdu l’objet aimé ou son amour.” Freud, 1929, Malaise dans la civilisation.
L’amour est toujours accroché à l’objet a. C’est à cet “accrochage” entre objet d’amour et objet a que je me suis intéressée. Car dans cet accrochage – au caractère imprévisible – est aussi le lieu de l’être. Je m’appuierai sur deux extraits de vie – dont Dora Maar, célèbre muse de Picasso, internée après leur séparation – Et un rêve, en lien avec la fin de la cure. “
- De 16 h à 18 h : La mise … en commun (Responsable : Hélène Seguin 0686561102)
Freddy Guilloteau interviendra sous le titre : Une lecture de “La destruction comme cause du devenir” de Sabina Spielrein.
Avec la parution en 1912 de son article “La destruction comme cause du devenir”, Sabina Spielrein met Freud sur la piste de la pulsion de mort. Ce dernier la mentionnera très brièvement dans une note de bas de page de son “Au-delà du principe de plaisir”. Cependant, lire “La destruction comme cause du devenir” en référence à Freud uniquement, réduit immanquablement la portée de la thèse novatrice que Spielrein énonce là.
La parution récente de l’ouvrage de Michael Gerard Plastow – “Sabina Spielrein, poésie et vérité” – donne l’occasion de découvrir ou redécouvrir un texte qui, à bien des égards, excède ce que Freud dira ensuite de la pulsion de mort. En effet, Spielrein introduit une forme de jouissance qui réside au-delà du principe de plaisir et qui ouvre sur la dimension d’un inconscient créateur d’où advient le devenir.
Entrée libre