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REPORT : Les rencontres du Pari à Toulouse : les choses de l’amour
12 septembre 2020 - 10 h 00 min - 18 h 00 min
La salle dont nous disposions pour notre rencontre du 12 septembre ne sera disponible qu’à partir du 15 septembre. Aussi, nous nous voyons contraints de reporter la rentrée de nos rencontres à la date prévue en octobre. Nous nous retrouverons donc le 10 octobre prochain.
10h à 12h – Le collectif : Psychanalyse et politique
Rémi Brassié remi.brassie@gmail.com Dimitri Sakellariou dimpiersak@gmail.com
Nous traversons une situation inédite du fait de la pandémie mondiale qui n’est pas encore derrière nous. Nous avons vécu le confinement, la maladie et la mort, le dé-confinement, le masque et les gestes barrières, la reprise de l’activité économique qui a été mise au ralenti par la crise, etc. Nul doute que chacun d’entre nous y aura rencontré une foule de questions. Quels effets traumatiques se seront produits pour les sujets ? Comment s’expliquer, malgré une offre d’écoute psychanalytique dès les premiers temps du confinement, que cette pandémie amène, encore, peu de patients à s’adresser aux cliniciens ? Quels effets cet épisode a sur nos pratiques, et qu’en restera‑t‑il ? Que veut dire que le télétravail soit devenu la norme sans aucune opposition et que sera l’avenir du travail ? Comment s’expliquer que nous ayons été si obéissants lors du confinement et de l’interdiction de réunion qui sont des privations de liberté ? Comment faire dorénavant, dans un monde mis à mal aussi bien par le virus que par la politique ? Comment traverserons‑nous la crise économique et serons‑nous capable d’inventer un monde vivable ?
La liste des questions est interminable, et nous comptons sur celles de chacun d’entre vous pour ouvrir cette année par des échanges permettant de faire cas de la situation inédite que nous connaissons. Nous n’avons peut‑être pas encore le recul nécessaire pour élaborer à ce sujet, mais serait‑il raisonnable de laisser sous silence ce qui nous touche tous sans exception et qui nous a tenus éloignés si longtemps. Peut être pourrions nous partir pour croiser ces questions de l’expérience du confinement traversée dans nos” dispositifs institutionnels” ? Qu’ils se situent dans le champ sanitaire ,social ou médico-social.
14h à 16h – L‘atelier : L’amour, l’a-mur
Fabienne Guillen fabienne.guillen@wanadoo.fr
Carole Diaz interviendra sous le titre : Des hommes, des femmes, l’amour
Des hommes aiment.
Des femmes aiment.
Il y a l’amour, il y a le sexe.
Mais, il n’y a pas de rapport sexuel, comme le répète Lacan tout au long de son séminaire. Drame de l’humain: il ne peut y avoir de complétude dans la rencontre amoureuse. C’est cet impossible qui pousse le sujet vers l’analyse, avec son fantasme de le rendre possible. Lorsqu’il arrive à la fin de sa cure, s’il la pousse à son terme, il finit à la droite du tableau de la sexuation de Lacan avec un sinthome. Or, une femme peut faire symptôme pour un homme, et l’inverse n’est pas vrai nous dit Lacan, c’est un ravage. Si à la fin de l’analyse, le symptôme devient sinthome, alors, qu’en est-il du rapport amoureux? Une femme peut-elle faire sinthome pour un homme? Et l’inverse est-il possible?
D’ailleurs, que dit Lacan de la jouissance féminine?
Qu’en est-il de la satisfaction qu’on trouve à la fin d’une analyse?
Qu’en est-il de la solitude structurelle devant le féminin?
Que reste-t-il de l’amour lorsqu’il est sans objet?
16h à 18h – La mise…en commun
Elisabeth Rigal elisabeth.rigal6@orange.fr
Georgette Bregou et Hélène Seguin, Du confinement et ses effets ?
Pendant le confinement et après nous avons éprouvé la nécessité de travailler mais pas seules . Nous avons travaillé autour du séminaire sur le Transfert et quelques textes des Écrits. Nous avons extrait quelques questions : Quelle part la négation tient elle dans la constitution du symbolique pour le sujet ? Cela nous a ramenées aux premières opérations de subjectivation : symbolisation primordiale, première identification freudienne et ce qui en découle. Soit : aliénation /séparation, objet / signifiant. Quelles conséquences pour la clinique quant au choix des symptômes ? Comment le sujet se débrouille avec les signifiants de l’Autre ?