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Les Rencontres du Pari de Lacan, à Paris
14 mai 2022 - 14 h 00 min - 18 h 00 min
Les Rencontres du Pari de Lacan, à Paris
Bonsoir à toutes et à tous, voici l’annonce des Rencontres du Pari à Paris.
Elles se dérouleront en présence à la MAISON DES MINES (270 rue Saint Jacques, 75005) et en visio.
Voici le lien zoom pour nos 7èmes Rencontres, celles du 14 mai 2022. Ce seront les dernières avant le Colloque « En finir avec la psychanalyse ? » des 11 et 12 juin.
Pour prévenir autant que possible toutes intrusions malveillantes, il faut maintenant aller sur le lien ci-dessous, puis entrer les numéro de réunion et de code.
Pour éviter toutes manoeuvres désagréables, nous vous recommandons aussi de vous identifier lorsque vous êtes en ligne. Sinon, en cas de nécessité, du fait de votre anonymat, vous risquez d’être bloqué.
https://us02web.zoom.us/j/
ID de réunion : 835 8847 2003
Code secret : 562397
L’après-midi se déroulera en deux parties :
– de 14h à 16h : « La réalité », Séminaire de Pierre BRUNO
« Pour que l’antinomie réalité-réel ne devienne pas le pont aux ânes… à listes (expression plaisante de Lacan), je m’astreindrai à construire une relation entre Freud, pour qui la vraie de vraie réalité est, peut-être, la “réalité psychique”, à condition qu’elle soit justement interprétée, et Lacan, constamment accompagné par l’espoir d’une réalité dans laquelle “le réel ne flotte pas ». »
Vous trouverez en pièce jointe, l’argument plus déplié de ce Séminaire.
– de 16h30 à 18h : « En finir avec la psychanalyse ? »
C’est autour de cette question et de ces enjeux que la revue PSYCHANALYSE YETU, avec le Pari de Lacan, organise un colloque le samedi 11 juin et le dimanche matin 12 juin 2022.
Pour ouvrir cette dernière séquence de préparation au colloque, Catherine JOYE BRUNO animera une table ronde consacrée à la question de l’expérience artistique et de l’expérience mystique au regard de l’expérience de la cure. Vous trouverez ci-dessous son texte introductif qui nous invite à relire notamment les articles de nos collègues, Laure THIBAUDEAU, Pascale MACARY-GARIPUY et Isabelle MORIN, parus dans le numéro 20, Nicolas GUERIN dans le numéro 23, ainsi que celui de Jean-Paul RATHIER dans le numéro 12 de la revue PSYCHANALYSE. Les articles sont consultables sur CAIRN, quelques exemplaires des numéros seront proposés à la vente le jour même. À réserver pour ceux qui le souhaitent à : revuepsychanalyse.yetu@orange.fr
Laure THIBAUDEAU ouvrira la séquence.
Puis interviendront :
– Véronique BONNET : « ORLAN : une « Stégneuse » baroque »
– Pascale MACARY-GARIPUY : « La mystique : un nouvel amour, un nouveau monde ».
En finir avec la psychanalyse ?
Expérience analytique, expérience mystique, expérience artistique : expériences de l’échec ?
Tâchons à partir de notre lecture de La psychanalyse. Raison d’un échec de Jacques Lacan et de l’argument de notre colloque En finir avec la psychanalyse ? de nous saisir de la question que Lacan pose à la fin de son intervention de 1967 : Par qui seront repris les indications de ses Écrits ?
Laure Thibaudeau proposait aux lecteurs de l’un de ses articles d’interroger ce qui dans la création artistique et l’épreuve mystique pourrait faire point commun avec l’expérience de la cure, et se demandait si le point particulier qu’est la souffrance, repérable cliniquement dans chacune de ces expériences, ne serait pas « le signe d’un point de structure commun à ces trois champs, », celui de « la rencontre avec une absence, là où l’Autre était attendu » évoquant ainsi l’expérience de l’Hilflosigkeit et dont les effets pourraient « se lire à partir de l’acte qu’ils produisent. ». Cet acte s’accompagnerait aussi à chaque fois « d’une liberté nouvelle et authentiquement joyeuse », signant l’accès à une satisfaction inédite, allégée de la jouissance phallique, et ouvrant à un au-delà, pas-tout phallique.
Pouvons-nous retrouver dans la mystique ou dans l’art, la bipartition de l’expérience analytique : tâche analysante et acte de l’analyste? D’autres discours que celui de l’analyste peuvent-ils répondre de l’aventure ? Enfin, si l’échec concerne en son essence l’échec du rapport sexuel, pourrions- nous avancer que la psychanalyse, l’art ou encore la mystique répondent à cet endroit, soit d’être des expériences de cet échec, celui du rapport sexuel ?
En effet, si Lacan reprend les raisons de l’échec de la psychanalyse en 1967, c’est pour en dénoncer ce en quoi la résistance de ses pairs, mais aussi de certains de ses élèves consiste en une reculade face au réel qui fait malaise dans la civilisation, soit le réel de l’inexistence du rapport sexuel. L’échec de la psychanalyse dévoile ce point particulier, ainsi cet échec se mue, si ce n’est en une réussite, en tout cas en une indication précieuse sur ce qui oriente l’expérience analytique, soit le rapport de la tâche à l’acte.
Bonsoir à toutes et à tous, voici l’annonce des Rencontres du Pari à Paris.
Elles se dérouleront en présence à la MAISON DES MINES (270 rue Saint Jacques, 75005) et en visio.
Voici le lien zoom pour nos 7èmes Rencontres, celles du 14 mai 2022. Ce seront les dernières avant le Colloque « En finir avec la psychanalyse ? » des 11 et 12 juin.
Pour prévenir autant que possible toutes intrusions malveillantes, il faut maintenant aller sur le lien ci-dessous, puis entrer les numéro de réunion et de code.
Pour éviter toutes manoeuvres désagréables, nous vous recommandons aussi de vous identifier lorsque vous êtes en ligne. Sinon, en cas de nécessité, du fait de votre anonymat, vous risquez d’être bloqué.
https://us02web.zoom.us/j/
ID de réunion : 835 8847 2003
Code secret : 562397
L’après-midi se déroulera en deux parties :
– de 14h à 16h : « La réalité », Séminaire de Pierre BRUNO
« Pour que l’antinomie réalité-réel ne devienne pas le pont aux ânes… à listes (expression plaisante de Lacan), je m’astreindrai à construire une relation entre Freud, pour qui la vraie de vraie réalité est, peut-être, la “réalité psychique”, à condition qu’elle soit justement interprétée, et Lacan, constamment accompagné par l’espoir d’une réalité dans laquelle “le réel ne flotte pas ». »
Vous trouverez en pièce jointe, l’argument plus déplié de ce Séminaire.
– de 16h30 à 18h : « En finir avec la psychanalyse ? »
C’est autour de cette question et de ces enjeux que la revue PSYCHANALYSE YETU, avec le Pari de Lacan, organise un colloque le samedi 11 juin et le dimanche matin 12 juin 2022.
Pour ouvrir cette dernière séquence de préparation au colloque, Catherine JOYE BRUNO animera une table ronde consacrée à la question de l’expérience artistique et de l’expérience mystique au regard de l’expérience de la cure. Vous trouverez ci-dessous son texte introductif qui nous invite à relire notamment les articles de nos collègues, Laure THIBAUDEAU, Pascale MACARY-GARIPUY et Isabelle MORIN, parus dans le numéro 20, Nicolas GUERIN dans le numéro 23, ainsi que celui de Jean-Paul RATHIER dans le numéro 12 de la revue PSYCHANALYSE. Les articles sont consultables sur CAIRN, quelques exemplaires des numéros seront proposés à la vente le jour même. À réserver pour ceux qui le souhaitent à : revuepsychanalyse.yetu@orange.fr
Laure THIBAUDEAU ouvrira la séquence.
Puis interviendront :
– Véronique BONNET : « ORLAN : une « Stégneuse » baroque »
– Pascale MACARY-GARIPUY : « La mystique : un nouvel amour, un nouveau monde ».
En finir avec la psychanalyse ?
Expérience analytique, expérience mystique, expérience artistique : expériences de l’échec ?
Tâchons à partir de notre lecture de La psychanalyse. Raison d’un échec de Jacques Lacan et de l’argument de notre colloque En finir avec la psychanalyse ? de nous saisir de la question que Lacan pose à la fin de son intervention de 1967 : Par qui seront repris les indications de ses Écrits ?
Laure Thibaudeau proposait aux lecteurs de l’un de ses articles d’interroger ce qui dans la création artistique et l’épreuve mystique pourrait faire point commun avec l’expérience de la cure, et se demandait si le point particulier qu’est la souffrance, repérable cliniquement dans chacune de ces expériences, ne serait pas « le signe d’un point de structure commun à ces trois champs, », celui de « la rencontre avec une absence, là où l’Autre était attendu » évoquant ainsi l’expérience de l’Hilflosigkeit et dont les effets pourraient « se lire à partir de l’acte qu’ils produisent. ». Cet acte s’accompagnerait aussi à chaque fois « d’une liberté nouvelle et authentiquement joyeuse », signant l’accès à une satisfaction inédite, allégée de la jouissance phallique, et ouvrant à un au-delà, pas-tout phallique.
Pouvons-nous retrouver dans la mystique ou dans l’art, la bipartition de l’expérience analytique : tâche analysante et acte de l’analyste? D’autres discours que celui de l’analyste peuvent-ils répondre de l’aventure ? Enfin, si l’échec concerne en son essence l’échec du rapport sexuel, pourrions- nous avancer que la psychanalyse, l’art ou encore la mystique répondent à cet endroit, soit d’être des expériences de cet échec, celui du rapport sexuel ?
En effet, si Lacan reprend les raisons de l’échec de la psychanalyse en 1967, c’est pour en dénoncer ce en quoi la résistance de ses pairs, mais aussi de certains de ses élèves consiste en une reculade face au réel qui fait malaise dans la civilisation, soit le réel de l’inexistence du rapport sexuel. L’échec de la psychanalyse dévoile ce point particulier, ainsi cet échec se mue, si ce n’est en une réussite, en tout cas en une indication précieuse sur ce qui oriente l’expérience analytique, soit le rapport de la tâche à l’acte.
Bibliographie :
Jacques Lacan, La psychanalyse. Raisons d’un échec (1967), Autres Écrits, Seuil.
Laure Thibaudeau, Création artistique, mystique et psychanalyse, revue PSYCHANALYSE, Erès, 2011/1 n°20, pages 53 à 63.
Pascale Macary-Garipuy, L’ex-sistence de la déité chez Maître Eckart, revue PSYCHANALYSE, Erès, 2011/1 n°20, pages 65 à 71.
Isabelle Morin, Obéir librement, L’énigme de Marie de la Trinité, revue PSYCHANALYSE, Erès, 2011/1 n°20, pages 79 à 93.
Nicolas Guérin, Traversée de l’angoisse, revue PSYCHANLYSE, Erès, 2012/1 n° 23, pages 45 à 58
Jean-Paul Rathier, C’est pas moi qui l’ait fait ! L’autoportrait en regard de la psychanalyse, revue PSYCHANALYSE, Erès, 2011/1 n°20, pages 117 à 131,
Jacques Lacan, La psychanalyse. Raisons d’un échec (1967), Autres Écrits, Seuil.
Laure Thibaudeau, Création artistique, mystique et psychanalyse, revue PSYCHANALYSE, Erès, 2011/1 n°20, pages 53 à 63.
Pascale Macary-Garipuy, L’ex-sistence de la déité chez Maître Eckart, revue PSYCHANALYSE, Erès, 2011/1 n°20, pages 65 à 71.
Isabelle Morin, Obéir librement, L’énigme de Marie de la Trinité, revue PSYCHANALYSE, Erès, 2011/1 n°20, pages 79 à 93.
Nicolas Guérin, Traversée de l’angoisse, revue PSYCHANLYSE, Erès, 2012/1 n° 23, pages 45 à 58
Jean-Paul Rathier, C’est pas moi qui l’ait fait ! L’autoportrait en regard de la psychanalyse, revue PSYCHANALYSE, Erès, 2011/1 n°20, pages 117 à 131,
Vous souhaitant bonne lecture et vous invitant à en débattre le 14 mai.
Catherine JOYE BRUNO
Catherine JOYE BRUNO